Comment stopper la chute de cheveux post-partum ?
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Temps de lecture 6 min
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La chute de cheveux post-partum est un sujet qui revient très régulièrement dans nos échanges avec vous. De nombreuses jeunes mamans sont en effet touchées par ce phénomène, dont elles se passeraient bien ! S'il est difficile de la prévenir tout à fait, tu n'es pas obligée de la subir. Il est possible d'enrayer le processus en apportant directement au bulbe pileux des actifs stimulants et fortifiants qui relancent la croissance.
SOMMAIRE
La chute de cheveux post-partum, c’est une histoire d’hormones ! Pas très agréable mais sans gravité, elle accompagne les modifications physiologiques qui se jouent à mesure que l’organisme retrouve son état initial. On te rassure tout de suite : elle est réversible . C’est uniquement le cheveu qui meurt et qui tombe, le bulbe est préservé. Il est donc toujours capable de produire de nouveaux cheveux.
Généralement, les femmes perdent leurs cheveux quelques mois après leur accouchement, aux alentours des trois mois. Ce moment coïncide avec la chute brutale des taux d’oestrogènes. Ce n’est pas un passage obligé : certaines y échappent, et d’autres non.
Si tu allaites, les taux d’oestrogènes baissent progressivement, donc la perte de cheveux peut-être moins spectaculaire et plus étalée dans le temps. Cependant, qui dit allaitement dit prolactine, une hormone qui déclenche la lactation. Elle aussi peut affaiblir les cheveux jusqu’à ce qu’ils tombent. L’allaitement ne peut donc pas garantir que tu sois épargnée par la chute de cheveux.
Tes cheveux pourront tomber pendant trois mois environ. Ils recommenceront donc à pousser “normalement” six mois après l’accouchement (sauf en cas d’allaitement). Le temps de se requinquer, ils retrouveront de leur superbe environ douze mois après la naissance du bébé.
Si la chute persiste au-delà de six mois après l’accouchement, nous te conseillons de consulter un professionnel de santé pour effectuer une prise de sang. Des carences en fer ou en vitamine B pourraient expliquer cette fragilité capillaire.
Pour identifier ce type de chute de cheveux, ce n’est pas compliqué ! Trois indices peuvent te mettre sur la piste.
D’abord, parce ce que cette perte est contextuelle : elle intervient en réaction aux bouleversements hormonaux qu’induit la grossesse, puis l’accouchement.
Ensuite, tu peux observer la façon dont tu perds tes cheveux. Souvent, la chute est équitablement répartie sur l’ensemble du cuir chevelu : tu ne te retrouveras probablement pas avec des gros trous sur la tête. Par contre, elle peut-être plus visible aux endroits où l’implémentation des cheveux est plus fragile, comme au niveau des tempes ou des golfes, par exemple.
Enfin, la quantité de cheveux perdus est un bon indicateur. En temps normal, nous perdons entre 50 à 100 cheveux par jour : tu en retrouveras par terre, sur ta brosse, ou dans ta douche. On parle de chute excessive lorsque la barrière de 100 cheveux par jour est franchie. Bon, on te l’accorde, personne ne s’amuse à compter ses mèches égarées car c’est peine perdue ! Fais-toi confiance : si tu sens que tu perds plus tes cheveux que d’habitude, ou “par poignées”, c’est probablement le cas.
Quand tu attendais ton enfant, tu as peut-être remarqué que tes cheveux étaient vigoureux, brillants, et denses. En effet, les hormones de grossesse stimulent l’organisme et prolongent la durée de vie des cheveux. Elles freinent ainsi le processus naturel de perte de cheveux. Cela signifie que l’on perd moins de cheveux enceinte qu’en temps normal.
Le hic survient après l’accouchement, ou après l’allaitement selon les physiologies de chacune. Comme évoqué précédemment, les taux d’oestrogènes baissent de manière drastique : c’est la désimprégnation hormonale. Cela provoque à la fois la chute des cheveux qu’on n’a pas perdus pendant la grossesse, et ceux que l’on perd habituellement. C’est un peu comme une double peine, parce que tu perds tout en même temps. Mais c’est parce que ton corps revient à son état normal, donc ce n’est pas censé durer.
La désimprégnation hormonale, en bref, c’est le désenchantement : tu passes d’une chevelure éclatante et résistante, à une chevelure affinée et clairsemée.
À ce phénomène hormonal s’ajoutent d’autres facteurs qui accompagnent l’arrivée d’un enfant. Le changement radical de rythme, combiné à la privation de sommeil et aux inquiétudes nouvelles peuvent entraîner un affaiblissement de l’organisme. Évidemment, les jeunes parents ont moins de temps pour eux, ce qui bouleverse l'hygiène de vie. Dans la mesure du possible et des désirs de chacun, il est bon de veiller à une alimentation saine, un sommeil de qualité, et une activité physique pour se faire du bien.
Si cela ne suffit pas et que tu sens que tu ne retrouves pas de vitalité, que tes cheveux font toujours la tête, il te faudra chercher plus loin. Nous te conseillons alors de creuser la piste des carences métaboliques auprès d’un médecin, auquel cas les compléments alimentaires te seront utiles.
Puisque cette perte de cheveux est réactionnelle, et donc épisodique, il est fort probable qu’elle s’arrête d’elle-même sans que tu n’aies besoin de réagir. Quoi qu’il arrive, tu peux adopter deux gestes complémentaires, en agissant en interne et en externe : les soins des cheveux et les compléments alimentaires.
Si cela ne suffit pas et que tu sens que tu ne retrouves pas de vitalité, que tes cheveux font toujours la tête, il te faudra chercher plus loin. Nous te conseillons alors de creuser la piste des carences métaboliques auprès d’un médecin, auquel cas les compléments alimentaires te seront utiles.
On ne te promet pas de miracles, mais les traitements anti-chute ont une réelle utilité, d’autant plus quand ils sont associés au massage du cuir chevelu. Pour lutter efficacement contre la perte de cheveux post-partum, tu peux actionner 3 leviers complémentaires :
1. Freiner la chute de cheveux.
2. Relancer la croissance.
3. Renforcer les cheveux.
Sur notre e-shop, tu retrouveras notamment deux soins ciblés du cuir chevelu qui répondent à ces trois actions. L'un vient de René Furterer, une marque française qu'on ne présente plus, et l'autre de Barbara Sturm, une marque allemande qui cartonne à l'international. Les deux produits sont naturels et conviennent aux cuirs chevelus sensibles.
Pour de meilleurs résultats, n’hésite pas à compléter ta routine de soins avec des shampoings qui stimulent la pousse et des scalp brush.
Ils portent bien leur nom : ils viennent compléter une alimentation variée et équilibrée pour avoir tous les apports nécessaires, et non la remplacer. Le premier réflexe est donc d’adapter son alimentation en misant sur les protéines, les oligo-éléments (fer, calcium, magnésium) et les vitamines du groupe B.
Comme la grossesse, l’accouchement, et le post-partum sont éprouvants, il n’est pas déraisonnable de faire une cure de compléments alimentaires après l’arrivée du bébé. Pendant la grossesse, c’est généralement déconseillé ou bien il vaut mieux demander l’aval d’un médecin.
Parmi l’offre immense qui existe sur le marché, tu peux te sentir perdue. Nous, on fait confiance à Aime Skincare car les formulations sont naturelles, la fabrication est française, transparente et traçable. Hair & Scalp Boost c’est LA référence pour apaiser un cuir chevelu inconfortable et stimuler une pousse saine et vigoureuse. Tu peux faire une cure de trois mois et l’associer aux délicieuses boissons au collagène qui vont venir renforcer et gainer les cheveux.
Si tu veux plus d’informations, découvre notre article consacré à la perte de cheveux pendant l’automne : la plupart des conseils sont valables pour la chute de cheveux post-partum, car il s’agit dans les deux cas d’une chute réactionnelle.
On espère que cet article t'aura éclairé sur ce sujet contrariant de la chute de cheveux post-partum. C'est un mauvais moment à passer, et tout devrait rentrer dans l'ordre prochainement ! Si jamais la perte persiste, ou si tu souhaites mettre toutes les chances de ton côté, n’hésite pas à consulter un médecin généraliste ou dermatologue pour des conseils santé. L’approche holistique nous semble la plus sage, pour agir à 360 degrés.
Adèle Berroche, Content Manager.